Le Conseil International pour l’Exploration de la Mer (CIEM) recommande, dans son dernier avis, une réduction de 70 % des quotas de maquereau pour 2026. Cette décision inquiète profondément les acteurs de la filière pêche française, qui alertent sur les conséquences économiques et sociales d’une telle mesure.
Incompréhension unanime des acteurs de la filière
France Filière Pêche, aux côtés du Comité National des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CNPMEM) et de l’ensemble des organisations professionnelles, souligne l’incompréhension unanime d’une filière qui, depuis des années, applique avec rigueur les recommandations scientifiques et les réglementations décidées au niveau de l’Union européenne.
Mais alors que les pêcheurs français et européens respectent scrupuleusement les règles de gestion durable, plusieurs États tiers (Groenland, Islande, Russie) ont persisté pendant des années à dépasser massivement les niveaux de capture recommandés, compromettant la durabilité du stock de maquereau.
Cette situation est sur le point de créer une injustice majeure, sanctionnant les acteurs exemplaires au profit de ceux qui ignorent les engagements internationaux.
Une réponse cohérente, responsable et ferme doit venir de l’UE
France Filière Pêche et tous les acteurs de la filière pêche française appellent à une réponse cohérente, responsable et ferme de la part de l’Union européenne pour défendre les professionnels respectueux des règles et garantir une gestion durable et équitable de cette ressource essentielle à notre souveraineté alimentaire.
“Défendre le maquereau français, c’est défendre une pêche responsable, transparente et contrôlée, au service des consommateurs et du territoire”, rappelle Frédéric Toulliou, président de France Filière Pêche.